Pouvez-vous vous présenter ?
Ancien policier municipal, j’exerce depuis bientôt un an la fonction de garde champêtre. Je suis également gendarme réserviste. J’ai accédé à ce poste via un concours passerelle.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Ma principale motivation, c’est la protection de l’environnement. Par passion, aussi. Je dis souvent avec humour que je suis passé des noms d’oiseaux… aux chants d’oiseaux !
Quelles sont les missions d’un garde champêtre ?
Le garde champêtre fait partie de la police rurale. Nous disposons de plus de 140 compétences : droit d’audition, saisie, verbalisation, sanctions, etc.
Aujourd’hui, nous sommes deux à exercer cette fonction sur les 143 communes du Grand Reims (hors ville de Reims). Nos missions principales concernent les dépôts sauvages et les animaux errants. Nous intervenons aussi, de manière plus ponctuelle, sur le contrôle de la chasse, de la pêche ou encore du bûcheronnage.
Comment intervenez-vous en cas de dépôt sauvage ?
La plupart du temps, ce sont les mairies ou les brigades de gendarmerie qui nous signalent les dépôts. Nous nous rendons sur place pour prendre des photos, analyser le contenu, puis rechercher l’auteur des faits. Une fois identifié, nous procédons à une audition. L’ensemble des preuves et de la procédure judiciaire est ensuite transmis au Procureur pour verbalisation.
Comment peut-on vous contacter ?
Par l’intermédiaire des mairies ou des gendarmeries. Et vous pouvez également nous joindre par mail !
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